Il faut bien garder à l'esprit que le modèle cinétique n'est à priori pas adapté tel
quel au régime corrélé (voir section C.5 page
); de même
que les modèles mis au point pour les plasmas dégénérés.
C'est pourquoi le modèle de LEE-MORE (1982, voir [63]) propose une
résolution de l'équation de Boltzmann et un
``
`` tabulé qui ne diverge
jamaisD.11.
Il faut aussi comprendre les tentatives de prolongement du modèle de SPITZER
comme une façon d'éviter les calculs complets d'interactions entre particules qui ne
sont pas simples !
Pour les plasmas dégénérés, le calcul des interactions doit prendre en compte
l'aspect quantique, par exemple à l'aide des méthodes de SOMMERFELD (modèle
d'électron libre, années trente) ou de ZIMAN (1961). Un calcul de dynamique
moléculaire (1985) peut aussi donner des valeurs de résistivité pour un plasma
dégénéré, mais cette méthode est récente donc encore assez peu utilisée; de plus elle
est très gourmande en terme de puissance de calcul.
Enfin, le régime corrélé est traité soit par un prolongement des expressions établies
pour les plasmas cinétiques, soit par un prolongement des modèles utilisés pour les
plasmas dégénérés.
Notes
- ...
jamaisD.11
- Les tables SESAME
utilisées par de nombreux codes MHD
font largement appel au modèle de LEE-MORE ainsi qu'au modèle de
RINKER.
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Mathias.Bavay_at_ingenieurs-supelec.org - juillet 2002