1.4.5.1.2 Isolement magnétique électronique

Figure: isolement magnétique pour le tir Z680
\rotatebox{-90}{\includegraphics[height=\textwidth]{figures/isolement_z680.ps}}

Ensuite, on peut étudier l'isolement magnétique électronique de tels gaps: il s'agit d'examiner s'il y a des risques de claquage du gap par traversée du gap par des électrons. La comparaison entre les trajectoires de ces électrons et les dimensions du gap (en supposant que celles-ci soient connues, c'est à dire que la dilatation ou la contraction des électrodes est connue) permet alors d'en déduire une chronologie du courant de fuite électronique. Un calcul par le modèle du courant parapotentiel auto-limité appliqué à la tension simulée pour le tir Z680 permet d'obtenir la courbe 2.32, qui montre qu'il n'y a pas de claquage1.26 (en effet, le courant parapontentiel calculé est tout le temps largement inférieur au courant circulant dans le gap). Ce courant parapotentiel représente le courant minimal nécessaire pour que son propre champ magnétique maintienne les électrons à une distance inférieure aux dimensions du gap. Il s'agit donc du courant minimum permettant l'isolement magnétique électronique. L'expression pour un courant auto-limité est:
\begin{displaymath}
\index{équation!courant parapotentiel}
\index{courant!pa...
...pha & = & 1 + \frac{U_{gap}}{511000}
\end{array}
\right.
\end{displaymath} (1.7)

Des modèles plus élaborés pour le même phénomène sont accessibles via des codes PIC , tels que Twoquick .

Notes

... claquage1.26
La largeur du gap a été considérée comme étant constante au cours du temps, conformément aux observations faites en section F.1.2.2 page [*] et par [81].
Mathias.Bavay_at_ingenieurs-supelec.org - juillet 2002