Les signaux Bdots étant dépendants de l'environnement immédiat du capteurB.3, des mesures de courants supplémentaires sont nécessaires. Celles-ci sont effectuées par mesures VISARs , c'est à dire par interférométrie de vitesse. Un échantillon d'un matériau bien connuB.4 est placé à l'endroit où l'on veut réaliser la mesure. Cet échantillon a toujours été usiné dans l'électrode même, afin de garantir que le passage du courant ne soit pas perturbé par la présence de ce dernierB.5. Cet échantillon est ensuite mis en vitesse par le passage du courant, et un faisceau laser se réfléchissant sur sa face arrière est injecté dans un interféromètre de vitesse afin de réaliser une mesure de vitesseB.6. Celle-ci permet, via des modèles de comportements des matériaux (d'où l'importance de choisir un matériau bien connu), d'en déduire une pression, que l'on suppose intégralement d'origine magnétique (voir section F.1.3.3 page pour une discussion sur la validité de cette approche), donc ceci permet d'en déduire un courant ayant circulé sur la face interne de l'échantillon. L'ensemble de ce processus de déconvolution peut être validé par une simulation numérique MHD .
Les signaux de mesure du rayonnement (XRD ) sont eux aussi comparés avec la puissance rayonnée simulée par les codes. Ce type de comparaison est peu dépendant des conditions réelles de température et de densité du plasma composant le pinch étant donné que celui-ci rayonne la quasi-totalité de son énergie cinétique pendant un tempsB.7 . Cela signifie que cette comparaison valide la vitesse et l'épaisseur calculée du pinch. Pour valider le régime plasma dans lequel se trouve le pinch, il faudrait mesurer la répartition spectrale de la puissance. Celle-ci est dépendante de l'état du pinch et donc met en jeux, pour la simulation numérique, des tables d'opacité, de libres parcours moyens, ainsi que des modèles de transport du rayonnement.
L'un des paramètres qu'il peut falloir imposer dans les simulations numériques est le
temps du crowbar, c'est à dire le temps à
partir duquel le flux secondaire est piégé.
Ceci peut être déduit des signaux Bdots
et Vdots
(mesure du potentiel
électrique) provenant des MITL
, car la fermeture du gap
d'injection du secondaire se traduit par une brusque variation de l'inductance vue
par le générateur secondaire. Cette inductance est simplement calculée par