On construit alors une charge (qui n'est qu'une inductance morte, du point de vue du générateur) sur laquelle prend place un échantillon. Plusieurs géométries sont possibles, notamment la géométrie cylindrique (les anodes et cathodes sont deux cylindres coaxiaux), la géométrie ligne plate (anode et cathode se font face) et la géométrie charge carrée (qui pourrait se définir comme une charge coaxiale de section carrée). Ces différentes charges sont illustrées sur la figure 4.1.
Pour une charge coaxiale, l'échantillon peut alors être placé sur le barreau central
de la charge (voir [12]), ou bien sur son retour de courant (plus grande
facilité pour placer les diagnostics).
On a, dans le cas cylindrique:
La compression de flux permet donc de créer des formes temporelles de pressions
variées. Il est donc possible de créer des chocs dans des échantillons ou bien
d'autres formes de contraintes. Une forme optimale de pression consiste en une
montée lente, puis de plus en plus rapide de la pression.
Cette forme idéale permet la compression
isentropique3.3 d'un matériau. En fonction du matériau à étudier, il est important
de pouvoir agir sur le niveau de pression maximum généré ainsi que sur le temps de
montée et sur la concavité de la courbe temporelle de pression. On agit sur le temps
de montée de la pression via la masse du liner réalisant la compression de flux, sur
la concavité de la courbe via la forme (en général, simplement l'angle du cône) du
barreau central et sur le pied de la courbe via le niveau de courant secondaire
injecté (qui joue aussi sur la pression maximum atteignable, de concert avec le
niveau de courant du primaire). Bien sur, ces tirs n'utilisent pas de pinch en tant
que charge, mais seulement une inductance morte dans laquelle on injecte le courant
issu de l'étage d'amplification de flux.