3.1.1 Tirs radiatifs

Le but des tirs radiatifs était d'obtenir une chambre radiative potentielle d'un volume de l'ordre de $1 \, \mathrm{cm^3}$ thermalisée à une température de rayonnement de $200 \, \mathrm{eV}$. On rappelle que la température radiative s'obtient en première approximation par la relation:

\begin{displaymath}
\index{équation!température de cavité}
T = \sqrt[4]{\frac{...
...\sigma \Biggl( \mathcal{S} + \mathcal{A} (1-\alpha) \Biggr)}}
\end{displaymath}

$P_{rad}$ est la puissance rayonnée par le pinch, $\sigma$ la constante de STEFAN-BOLTZMANN, $\mathcal{S}$ la surface des trous dans la cavité par lesquels le rayonnement peut s'échapper (mesure et injection du courant, lignes de visées pour les diagnostics de rayonnement) et $\mathcal{A}$ la surface totale de la cavité. Enfin, $\alpha$ est l'albédo du matériau recouvrant la surface interne de la chambre (typiquement, $\alpha=0.88$ pour l'or chauffé). Pour obtenir de fortes températures, il est alors très intéressant d'utiliser une cavité de petites dimensions, à puissance rayonnée égale. Par contre, une cavité de volume trop réduit pose des problèmes en terme d'homogénéité du rayonnement et de taille des objets que l'on veut ensuite exposer au rayonnement.

C'est ainsi que l'on trouve pour une cavité de $1 \, \mathrm{cm}$ de haut et de $1 \, \mathrm{cm}$ de rayon, qu'il faut $400 \, \mathrm{TW}$ afin d'atteindre la température désirée. Le but de ces tirs est donc de s'approcher d'une telle puissance rayonnée en utilisant un étage de compression de flux.

Mathias.Bavay_at_ingenieurs-supelec.org - juillet 2002