1.4.5.2 Expérience de claquages

Figure: charge d'étude des claquages dans les gaps caractéristiques de la compression de flux

Du fait de la forte importance de la constante $C$ dans le critère de VANDEVENDER, il est apparu opportun de mesurer expérimentalement cette constante pour des régimes proches de ceux des gaps de la compression de flux. De plus, afin de bien comprendre le déroulement d'un claquage au niveau des signaux électriques, il est nécessaire de connaitre la position du claquage. Ceci se fait en réduisant localement le gap, de façon à provoquer le claquage à un endroit connu (en effet, l'instant du claquage nous permet de calculer la constante, il est donc nécessaire de forcer le claquage dans un temps raisonnable du point de vue de la mesure). Des mesures de courants sont alors effectuées en amont et en aval de ce rétrécissement, et la charge ne contient pas de pinch afin de ne pas rendre la mesure plus difficile. Enfin, cette expérience n'est pas faite sur la machine elle-même mais sur une autre machine, plus accessible, donc il faut se définir des critères de similitude^1.28. Les critères de similitude retenus sont les suivants:

• pression magnétique sur les anodes du même ordre de grandeur que dans les expériences de compression de flux ;
• Champs électriques du même ordre de grandeur que dans les expériences de compression de flux.

Il faudrait y ajouter la présence de rayonnement, car l'élévation de température via l'absorption du rayonnement joue aussi un rôle. Tout ceci aboutit au dimensionnement de la figure 2.34, alimenté par le générateur GSI . Le grand volume en aval n'est là que pour représenter une certaine inductance ( $50 \, \mathrm{nH}$) et créer une tension suffisante dans le gap que l'on veut étudier. Le gap dont on étudie le claquage est la partie resserrée, encadrée par les échantillons Visar (trous sur le sommet). Cette partie mesure $1 \, \mathrm{cm}$ de large pour $3 \, \mathrm{cm}$ de long, cette longueur étant jugée suffisante pour rétablir une distribution de courant purement monodimensionnelle. Le gap, de $1$ à $2.5 \, \mathrm{mm}$, doit permettre de générer des champs électriques et une pression magnétique voisins de ceux de l'anode des gaps d'injection des courants primaire et secondaire sur Z . Malheureusement, cette expérience n'a pu avoir lieu, faute de moyens humains pour assurer le fonctionnement du générateur.

Notes

... similitude^1.28

De la même façon, il existe en hydrodynamique des critères de similitude permettant d'étudier le comportement d'un objet à une échelle inférieure, permettant alors une étude en soufflerie.