1.4.3.2 Instabilités du liner
Figure:
développement d'instabilités dans un liner: courbes 2D
d'iso-densité à
différents instants de l'implosion d'un liner
|
Les instabilités dominantes (au moins au début de la compression) sont les
instabilité de Rayleigh-Taylor, qui dépendent du gradient radial de
pression: elles sont habituellement provoquées par la superposition d'un fluide lourd
(ici le champ magnétique remplit ce rôle) et sur un fluide léger (le plasma du
liner). Elles se développent selon deux modes:
- une première phase de croissance dite linéaire ;
- ensuite une phase de croissance non-linéaire.
Pendant la phase linéaire, une perturbation sur le rayon de la coquille s'exprime, en
fonction de son nombre d'onde
:
Le mode linéaire se traduit par un glissement progressif vers des longueurs d'ondes
de plus en plus grandes, au fur et à mesure que le temps passe, jusqu'au moment où
l'amplitude devient moitié de l'épaisseur de la coquille (c'est-à-dire que
l'amplitude crête à crête est égale à l'épaisseur). Ensuite la croissance devient
non-linéaire.
Les instabilités hydrodynamiques (
par exemple) nécessitent un rayon
réduit pour apporter une contribution significative: ces instabilités sont produites
par la différence de force magnétique entre deux éléments de plasma situés à des
rayons différents. Ceci a pour effet d'amplifier cet écart en position.
Une simulation du développement d'instabilités réalisée à l'aide d'un
code MHD
2D
est présentée en figure 2.23. La
répartition spatiale de la densité du liner est représentée à différents instants
superposés sur une même courbe. Le dernier instant représenté voit un déchirement du
liner1.20 qui signifie la fin de la conservation du flux. Pour de plus amples
détails à propos des instabilités, se référer à [50].
Notes
- ...
liner1.20
- ce qui ne fait plus partie du domaine de validité de la modélisation
MHD
!
Mathias.Bavay_at_ingenieurs-supelec.org - juillet 2002