La densité seuil globale, fixée à
car Mach2
craint les
trop grandes plages de densité peut aussi poser problème en interdisant aux basses
densités de se former et donc en dissimulant un phénomène de couche très basse densité
et très conductrice. Toutefois, une telle couche serait alors fortement comprimée sur
le reste du conducteur par la pression magnétique, ce qui sigifie que seules des
basses densitées faiblement conductrices peuvent exister. Dans ce cas, l'impact de
telles densités est très faible en terme de courant, et du fait de leur masse
nécessairement faible, l'impact en terme de pression sous forme de pression d'ablation
doit aussi être réduit (en effet, il leur faudrait atteindre de grandes vitesses
d'ablation, donc de grandes températures, ce qui semble exclu).
Enfin, le modèle de rayonnement utilisé (rayonnement type corps noir par chaque cellule, sans aucune absorption) conduit à sous-estimer la température. Ce modèle contredit aussi certains modèles élaborés pour les fils explosés, qui décrivent les fils comme une juxtaposition de couches de plasma à des températures et des densités différentes, échangeant de l'énergie par l'intermédiaire du rayonnement.
Enfin, comme nous l'avons vu, les effets relatifs des différents régimes ainsi que
les ordres de grandeurs des différents phénomènes dépendent très fortement des
modèles de résistivité. Une comparaison de divers modèles se trouve en
section D.5 page . Il faut alors en retenir qu'en dessous de
quelques
, il existe de très grandes divergences entre les modèles.
Mathias.Bavay_at_ingenieurs-supelec.org - juillet 2002