D.5 Comparaison de modèles de résistivité: cas de l'aluminium
Figure:
comparaison de modèles de résistivité pour l'aluminium - pour
différentes densités, en
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Il est maintenant intéressant de comparer les résultats produits par différents
modèles. La comparaison est faite pour de l'aluminium, du fait de son intérêt pour
la compression de flux, et du fait de son faible numéro atomique, ce qui permet une
diffusion large et non restreinte de ces données. Sur la figure D.6,
les profils de conductivité en fonction de la température sont représentés pour
différentes densités, avec un code de couleur qui est le même pour les différents
modèles. La première courbe est issue des données extraites de la table
SESAME
23714, c'est à dire un modèle de RINKER. Un calcule de la
rrésistivité de SPITZER est superposé, pour
, le degré
d'ionisation en fonction de
la température étant celui fourni par cette table. Une seconde courbe représente le
contenu d'une table basée sur un modèle de HARTREE-FOCK-SLATER et sur des
interpolations de modèles analytiquesD.23 en dessous de
(source:
[21]). Le calcul de SPITZER est réalisé avec le degré
d'ionisation précédement extrait des tables SESAME
. Enfin, la résistivité de
LEE-MORE-DESJARLAIS (source [31]) est tracée, la même remarque que précédement s'applique
sur la résistivité de SPITZER. Ce modèle est très proche des valeurs des
formulaires pour la résistivité de l'aluminium à température ambiante et densité
usuelle.
Il faut retenir de cette comparaison que pour des températures supérieures à
et des densités inférieures à celle du solide, tout les modèles convergent
vers le modèle de SPITZER.
Notes
- ... analytiquesD.23
- Les températures de fusion sont ainsi
fixées dans ces modèles, ce qui explique qu'il n'y ait visiblement pas de dépendance
de celles-ci avec la densité. De plus, le point d'inflexion correspondant paraît être
trop marqué, d'après une réflexion de M. DESJARLAIS.
Mathias.Bavay_at_ingenieurs-supelec.org - juillet 2002