B.2.4 Z366

Le tir Z366 fut le premier tir de compression de flux à application chambre radiative effectué sur Z . Pour ce tir, le pinch et le liner sont tout deux composés de tungstène. Un champ magnétique externe stabilisateur $B_z$ a été utilisé. Par crainte d'endommager les fils ainsi que la bobine créant ce champ, la valeur de $2 \, \mathrm{T}$ a été conservée. De plus, il fallait s'assurer que les diagnostics ne seraient pas perturbés par ce champ magnétique `` lent ''. Du fait de la nature radiative de ce tir, les Bdots et visars utilisés lors des tirs précédents dans la zone secondaire ont été supprimés. Il n'y a donc pas de mesure des courants amplifiés pour ce tir.

Ce tir a rayonné $20 \, \mathrm{TW}$ ( $100 \, \mathrm{kJ}$ d'énergie). Du fait d'un alignement des lignes de visée inhabituel (la hauteur de la charge étant beaucoup plus importante que pour les charges habituellement tirées sur Z ), l'incertitude sur la puissance rayonnée est très forte: $5 \, \mathrm{TW}$.

Figure B.3: tir z366
\rotatebox{-90}{\includegraphics[height=\textwidth]{figures/z366_num.ps}} \rotatebox{90}{\includegraphics[height=\textwidth]{figures/z366_resu.ps}}

Le courant primaire injecté dans la simulation Mach2 semble être un petit peu faible par rapport au courant primaire expérimental multiplié par son coefficient de pertes. La puissance rayonnée est très proche de ce qui a été simulé numériquement, aussi bien en terme de précision temporelle que d'amplitude. Par contre, la Bdot mesurant le courant amplifié suit une forme de courant en sinus, de forte amplitude et sur un temps très long, ce qui nous conduit à penser qu'elle n'a pas fonctionné. La puissance rayonnée simulée nous indique que le pinch implose un petit peu avant le liner, ce qui se traduit par un couplage énergétique médiocre.

Mathias.Bavay_at_ingenieurs-supelec.org - juillet 2002