Les codes MHD
résolvent usuellement un certain nombre d'équations de
conservation complétées par des relations de fermeture:
- conservation de la masse;
- conservation de la quantité de mouvement (éventuellement séparée entre
plusieurs espèces dans le cas d'un code multi-fluides);
- conservation de l'énergie interne électronique (éventuellement ionique, des
neutres ...dans le cas d'un code à plusieurs températures);
- conservation de l'énergie dans le champ de rayonnement.
Ces équations sont complétées par:
- les équations de MAXWELL qui doivent être vérifiées2.3;
- des équations évaluant le flux de rayonnement;
- une loi d'OHM, qui peut être dissimulée dans une équation de
diffusion du champ magnétique;
- éventuellement des équations liées à la physique des matériaux.
Les coefficients utilisés dans ces équations viennent de tables (cas des
résistivités électriques, résistivité anormale, équations d'état, opacités,
conductivités thermiques électroniques et ioniques ...), un certain nombre de
coefficients sont des constantes
fondamentales de la physique (constante de STEFAN-BOLTZMANN
,
permittivité et perméabilité magnétiques du vide ...) et enfin d'autres
coefficients sont
calculables à partir d'autres équations (cas de la viscosité
numérique, des
résistivités calculées à partir de modèles simples, de modèles de degrés
d'ionisation simples ...)
Notes
- ... vérifiées2.3
- Même
les équations qui ne sont pas résolues directement font l'objet de tests afin de
vérifier leur validité (c'est le cas pour
par exemple). De plus, le
courant de déplacement est négligé dans l'équation donnant
pour les deux
codes présentés en exemple, Mach2
et Marple
.
Sous-sections
Mathias.Bavay_at_ingenieurs-supelec.org - juillet 2002