C.6.1.1 Degré d'ionisation pour l'aluminium et le tungstène

À $20$ $eV$, le degré d'ionisation de l'aluminium est $5$. Il est alors possible de considérer que durant toute l'implosion d'un liner de compression de flux ce degré reste approximativement constant. Il est aussi possible d'utiliser une interpolation sur des données calculées par le code Thermos pour l'aluminium^C.39 -- d'après [48] -- pour ${10}^{-6}<\rho< 1 \, \mathrm{g/cm^3}$ (et $T_e$ en $\mathrm{eV}$) :

$$\bar{Z} \approx \mathop{min} ( 0.58 T_e^{0.6} \rho^{-0.05} , 13 )$$

De le même façon, pour le tungstène, pour ${10}^{-6}<\rho< \rho_{solide} \, \mathrm{g/cm^3}$ (et $T_e$ compris entre $10$ et $500 \, \mathrm{eV}$) :

$$\bar{Z} \approx \mathop{min} ( T_e^{0.64} \rho^{-0.05} , 74 )$$

Des modèles détaillés existent pour calculer le degré d'ionisation de l'atome moyen, tel que celui de MORE repris et détaillé dans [26].

Notes

... l'aluminium^C.39

et le tungstène