B.2.2 Z330

Ce tir était une répétition du tir précédent avec maintenant un champ magnétique stabilisateur $B_z = 2 \, \mathrm{T}$ pour conserver une implosion suffisamment stable du liner. Ce tir a donné un courant amplifié de $5.1 \, \mathrm{MA}$ pour un courant injecté de $4.1 \, \mathrm{MA}$, avec une amplification en approximativement $40 \, \mathrm{ns}$. On a donc encore une amplification du courant injecté, mais toujours une valeur maximale du courant amplifié très faible par rapport aux simulations numériques. La figure B.1 présente les courants primaires et secondaires mesurés pour les tirs Z325 et Z330 .

On constate de plus que le courant injecté lors du tir Z330 a été inférieur à celui du tir Z325 alors que les géométries étaient identiques. Ceci est probablement dû à la présence du champ $B_z$ dans le gap d'injection du secondaire qui crée des pertes de courant plus importantes. De plus, la masse des liners était différente dans les 2 tirs, ce qui explique des courants primaires quelque peu différents.

Ces deux tirs montrent que les Bdots placées à petit rayon (de l'ordre de $1 \, \mathrm{cm}$), donc soumises à des densités de courant importantes, flashent à un certain instant de la mesure, falsifiant donc celle-ci. D'après les expérimentateurs de la SANDIA , les Bdots ne supportent pas plus de $1 \, \mathrm{MA/cm}$.

Mathias.Bavay_at_ingenieurs-supelec.org - juillet 2002