Le but de ces technologies est de fournir une très forte puissance électrique à une
charge1.1 sous forme impulsionnelle (afin que
l'énergie associée à cette puissance reste suffisamment faible). Ainsi, si l'on dispose par exemple d'une énergie
de
, on peut délivrer les puissances suivantes (dans le cas idéal pour
lequel il n'y a pas de pertes lors de la compression temporelle):
L'histoire de cette discipline remonte au premier générateur d'impulsions développé
par ERWIN MARX en Allemagne en 1923
(voir 1.2.1). Par la suite, divers schémas sont
explorés, tels que par exemple le stockage inductif dès les années 50, et
l'utilisation des hautes puissances pulsées pour l'accélération plasma dans le but de
générer de hautes températures; ceci étant perçu comme un moyen d'accéder aux
conditions de la fusion thermonucléaire contrôlée (années 50 toujours). Il faut
signaler les nombreux développements réalisés par J. C. MARTIN à cette
époque, à l'Atomic Weapons Research Establishment en Angleterre. Des travaux
sur les générateurs magnéto-explosifs débutent dès le début des années 60 (pour plus
de détails, voir la section 2.1.3 page ).
Ces générateurs sont ensuite largement utilisés pour des études de matériaux (génération de fortes pressions) et pour la génération de rayonnement, tout en voyant leur énergie augmenter.
Afin de mieux adapter (électriquement parlant) la charge radiative au générateur, des essais de cages de fils en lieu et place du fil unique précédemment utilisé sont réalisés sur le générateur OWL II en 1976. Au lieu d'un transfert d'énergie générateur/plasma voisin de 30% précédemment observé, c'est un transfert voisin de 100% qui est constaté. Des études au cours des années 80-90 montrent qu'il faut un espace entre fils suffisamment réduit pour atteindre un optimum, avant de déboucher en 1997 sur le concept de double cage de fils: les deux cages sont imbriquées l'une dans l'autre (voir en section 1.2.3.1 pour de plus amples détails).
Aujourd'hui, nous arrivons au bout des performances de la génération des machines
actuelles (classe quelques d'énergie stockée). De nouveaux développements
voient donc le jour afin de concevoir un-à-un les éléments de la génération suivante
de générateurs (classe
d'énergie stockée).